Judith Kalanga

La vidéaste Judith Kalanga est née en 1989 dans la ville minière de Kolwezi au Katanga. Elle vit avec sa mère dans le quartier de Bel-Air de Lubumbashi. Après le lycée, elle a suivi des ateliers et des formations audiovisuelles. En tant que créatrice elle a participé aux Ateliers des Jeunes Cinéastes auprès de l’Insititut Français à Lubumbashi trois années de suite. A Kinshasa elle a travaillé avec Djo Mungo et participé à un atelier de production dans le cadre du Master Cinéma à Suka ! et  à un atelier de production sous la direction de Louis Vogt. Elle est membre du Forum International de Documentaristes d'Afrique centrale ( CREADAC ). Judith ne fait pas ses films pour elle-même. Elle estime que seul le public peut juger. Elle aime le cadre des ateliers et des formations, pour le contact avec d’autres créateurs et producteurs qui peuvent l’aider à réaliser son potentiel. Son rêve est de gérer sa propre société de production indépendante. Un jour, à son tour, elle veut soutenir des jeunes vidéastes. Surtout elle veut «montrer aux gens partout dans le monde que la RDC n'est pas seulement un pays ravagé par la guerre, que les y créent, et qu’ils veulent être compris. Judith est toujours à la recherche de son propre langage visuel mais elle est claire sur les histoires à raconter. Elle filme du non-fiction, la plupart du temps sous forme de documentaire, avec des narratives courtes sur les personnes et les circonstances qui l'entourent. Judith est enthousiasmé par les possibilités de l’art vidéo et commence timidement l’expérimentation.

  • Co-création: Judith savait qu'elle voudrait prendre les marchés comme sujet avant de commencer le travail avec les jeunes participants. Elle leur a montrée les marchés existants et les avenues avec les marchands pirates. Ils ont filmé là pendant la journée et pendant la nuit. Ceci n'était pas facile car les sujets du film font un commerce illégal et de toute façon les caméras sont peut apprécié dans l’espace publique de Lubumbashi.
     
  • Vision d’avenir: Aujourd'hui le marché noir détermine le paysage urbain de Lubumbashi. Il fait partie du quotidien mais présente des risques, autant pour les vendeurs que pour les clients. En un futur proche,cela devrait se passer autrement. L’excès de déchets, la pollution, les produits de mauvaise qualité, la pauvreté feront place à des rues propres, à de la qualité et à du bonheur lorsque les marchés seront mieux organisés.

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